Bien choisir sa paire de Running

Si pour les coureurs à pied très occasionnels il est assez facile de choisir une paire de chaussures pour courir, cela devient beaucoup plus technique pour un coureur plus régulier ou pour les runneurs qui font de la compétition. En course à pied, la chaussure est le matériel principal, il faut donc la choisir avec le plus grand soin.

Le marché du Running est devenu un business juteux avec près de 6 millions de pratiquants en France (retrouvez ici quelques stats intéressantes sur un des spots les plus populaires de l’Hexagone). Les rayons des grands magasins de sport ou des boutiques spécialisées se sont très largement étoffés ces dernières années. Pas toujours évident sans être guidé de trouver la paire de chaussure la plus adaptée. Bien que l’on puisse trouver aujourd’hui sur le Web des classements détaillés et documentés comme celui d’Anaïs de Peps’n’Coach. il vous faudra, au moins une première fois, devoir vous déplacer en boutique afin de bénéficier de conseils d’un spécialiste et faire des essais, surtout si vous souhaitez continuer à progresser dans ce sport.

À quelle fréquence courez-vous ?

C’est la question la plus basique mais la plus importante à se poser en allant acheter sa paire de chaussures de running. Si comme plus de la moitié des Français (environ 53 %), vos sorties restent occasionnelles, vous n’aurez peut-être pas à se soucier des détails techniques lors de votre achat. Eessayez plusieurs paires, de plusieurs marques et voyez dans laquelle vous vous sentez le plus confortable. Sans aller chercher les modèles les plus haut de gamme, vous devriez pouvoir trouver votre bonheur parmi de bonnes chaussures à un coût abordable, autour de 60 ou 70 €.

Si vous courez au moins une fois par semaine, la robustesse, la résistance à la pression et la stabilité de la chaussure vont commencer à avoir beaucoup d’importance. Il vous faudra trouver le bon compromis entre confort, légèreté et performance. Vous commencerez également à vous intéresser au drop de votre chaussure. Il s’agit de la différence de hauteur sur votre chaussure entre le talon et les orteils. Plus cette hauteur est importante et moins les muscles des mollets seront sollicités.

Pour celles et ceux qui pratiquent la compétition, il existe une gamme de modèles très haut de gamme conçue pour allier performance et légèreté. Pour ce genre de modèle, comptez plutôt au-dessus de 100€.

Quel est votre type de foulée ?

Si vous êtes un coureur occasionnel ou régulier, vous avez peut-être déjà entendu parler de l’importance de connaître son type de foulée. Si c’est le cas, les termes « pronateur » ou « supinateur » vous sont alors peut-être familiers. Ces 2 objectifs qualifient en quelque sorte la façon dont votre pied se pose sur le sol. Si la moitié des coureurs de foulée universelle dont la pronation est équilibrée, 40 % de foulée dite « pronatrice » (la pointe du pied s’oriente d’abord vers l’extérieur pour finalement revenir vers l’intérieur au moment de poser le pied) et les 10% restants foulés « supinatrice ».

En réalité toutes les foulées obéissent plus ou moins mouvement de pronation (lisez ce super article pour tout comprendre). Dans les faits, c’est son accentuation que l’on vient analyser. Dites-vous bien qu’il n’y a pas de foulée anormale.

La détermination de ce type de foulée se fait notamment en regardant l’usure de vos anciennes paires de chaussures. Si l’usure est plus forte sur la partie extérieure du talon et la partie intérieure de la plante de pieds, vous avez une tendance forte à la pronation. Si l’usure est plus importante sur les parties extérieures de la chaussure vous êtes supinateur. Si vous n’observez pas de marques d’usure exagérée auquel vous paraissent équilibrés, alors votre foulée est universelle.

Il est très important de pouvoir identifier ce phénomène car vous pourrez alors vous tourner vers des paires de chaussures adaptées à votre démarche. Il se peut aussi que le fait de ne pas avoir pris en compte cette donnée peut être facteur de douleur de blessures chroniques. Dans ce cas n’hésitez pas à consulter un podologue du sport qui va pouvoir analyser encore plus finement votre foulée et vous prescrire une semelle adaptée à vos besoins.

Enfin, pour éviter les blessures, vous devez renouveler votre paire de chaussures tous les 700 à 800 km pour les modèles de bonne qualité.

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